Combat (juin à nov. 1970) Quotidien national
Journaliste stagiaire à la rubrique sociale – Rédacteur-en-chef : Philippe Tesson

 

« Pour les jeunes gens révoltés de la fin des années 60, Combat est non seulement le journal d’Albert Camus, le journal issu de la résistance au nazisme, et l’un des organes de « mai 68 ».

En 1970, c’est un journal ou l’on peut lire les tribunes les plus iconoclastes : de Gabriel Matzneff à Maurice Clavel, des royalistes aux maoistes le rez de chaussée de la plage Une du quotidien abrite les opinions les plus variées.

C’est pour cette raison qu’au moment de faire mon stage de fin d’école de journalisme, j’implorais Pierre Christin de m’ouvrir cette possibilité en demandant à Philippe Tesson de m’accueillir au sein de la rédaction.

Je fus accueilli  comme journaliste stagiaire à la rubrique sociale, cotoyant alors d’autres jeunes gens comme Maurice Achard, Marie-Odile Fargier etc… Pigiste au tarif de 50 francs l’article, quelque soit la longueur.

Ma première rédaction était un mythe, celui de la Résistance et cela correspondait parfaitement à cette après-mai 68 qui allait durer quelques années. »

 

Légende

En 1970, avant la loi Cressart, Mr Smadja propriétaire du titre ne s’embarrassait pas avec les charges sociales.
C’est le pigiste qui signait un reçu !

Pour cette somme, j’ai tenu la rubrique Social quotidienne en remplacement du titulaire. A l’époque le salaire minimum était supérieur a 1000 Francs…